La première ville a s’être équipée de vélos partagés est La Rochelle en 1974, avec ses « vélos jaunes ». Depuis nombreuses sont les grandes villes à proposer un mode de consommation collaborative, pour une vie saine, le vélo partagé. Un art de vivre partagé par Doux Good.
Le système de vélo partagé est aujourd’hui présent dans 37 grandes villes en France. Son système est simple. C’est une location de vélo proposée à tous. A la carte (un trajet), sur une période courte ou à l’année. Toutes les villes propose de la gratuité pour les premières minutes. Certaines allongent même la gratuité jusqu’à une heure, avec des systèmes d’abonnement. C’est le moment d’essayer ce nouvel art de vivre, ce mode de consommation collaborative, chers à Doux Good.
Comment cet art de vivre s’est-il déployé dans nos villes ?
C’est dès 1974 que La Rochelle, précurseur, lance les « vélos jaunes » (depuis 2009 ils ont été rebaptisés les « Yélo »).
Elle est suivie par Rennes en 1998 avec les « vélos à la carte » (rebaptisés depuis le « vélo Star »)
Puis par Grenoble en 2004 et Lyon en 2005 avec ses « Vélo’v » .
De nombreuses grandes villes suivront, et Dunkerque sera la 37ème à s’être équipée en septembre 2013.
Les vélos partagés deviennent un nouveau moyen de transport. Leur succès est grandissant auprès des des citadins, car ils trouvent souvent un bel équilibre de vie, une plus saine. Ils sont aussi très souvent utilisés par les touristes pendant leur séjour. C’est un beau moyen de découvrir la ville, un art de vivre.
Pourquoi un tel engouement pour une consommation collaborative ?
Il y a trois raisons majeures au succès des vélos partagés. Les utilisateurs ont vite compris en quoi cela allait leur faciliter la vie …
- Plus de stationnement du vélo à domicile (et on sait tous comme cela peut être vite compliqué en ville)
- Plus de problème de vol
- Plus d’entretien à faire
La mise en place des vélos en location a largement faciliter les déplacements en ville. Il est même aujourd’hui courant de faire un trajet en vélo et un retour en transport en commun. Les combinaisons de déplacements deviennent infinies.
Pour que le vélo soit pratique et sécurisé, les villes font de plus en plus d’effort pour adapter des pistes cyclables ou des espaces réservés. Bien sûr nous sommes loin des équipements proposés par le pays roi de vélo, les Pays-Bas, mais les aménagements sont en constants progrès. Les villes équipées mettent à l’honneur ce nouveau moyen de déplacement et au delà ce nouveau moyen de consommation collaborative.
Au delà du côté pratique, cela correspond aussi à un certain art de vivre. L’envie de trouver un équilibre, de faire un peu d’exercice, et de profiter de quelques minutes régulières en extérieur.
Essayer les vélos partagés peut être le moyen de tester la pratique de trajets « propres » et de se laisser convaincre par l’abandon de l’utilisation de sa voiture en ville. Dans ces cas là, le vélo partagé peut être une première étape vers l’achat de son propre vélo.
L’art de vivre selon Carole
30 minutes de vélo par jour = 3 ans de vie gagnés
Alors on n’hésite plus à opter pour une vie saine. On prend soin de soi, on trouve des moyens faciles pour avoir une vie plus saine. Et si il n’y a pas de vélo là où on habite, on peut remplacer les 30 minutes de vélo par 30 minutes de marche rapide.
Quelques astuces :
- descendre une station avant la sienne (métro ou bus) pour finir son trajet en marchant.
- prendre une carte d’abonnement à l’année pour le vélo. Comme cela on ne se pose plus de question, on prend le vélo aussi souvent que possible. Personnellement, j’ai gardé ma carte d’abonnement annuel de Paris (qui me servira lors de prochains déplacements) et j’ai tout de suite pris la carte Vélo’v en emménageant sur Lyon.
- dès qu’on visite une ville, on se renseigne sur le système des vélos partagés. Quasiment toutes offrent des formules à la journée ou court séjour. C’est très agréable de découvrir une ville à vélo.
Pour information, certaines villes proposent des guides « touristiques », comme par exemple celui de Paris.